Faire un don

Repenser la rue Sparks

Jacques-Normand Sauvé, Le Droit
14 janvier 2018

Même si la rue Sparks est l’un des fiers symboles d’Ottawa, elle ne fait pas l’unanimité.

Ses résidants se plaignent qu’elle soit entièrement vouée aux touristes et qu’une fois ceux-ci partis, elle ne devienne ni plus ni moins qu’un village fantôme.

Ses commerçants déplorent que sa prospérité soit saisonnière et que même en été, les festivaliers ne deviennent pas nécessairement des clients.

Même le maire de la ville, Jim Watson, dénonce ce « désert de béton » et sa vocation piétonnière piétinée chaque jour par des camions de livraison et autres véhicules de services.

Aussi belle et riche soit-elle, on lui cherche une nouvelle personnalité, un nouveau look, une nouvelle vocation.

À cet effet, le maire Watson invitait les citoyens à venir le rencontrer à l’hôtel de ville, samedi matin, pour lui faire part de leurs idées quant à l’avenir de cette rue qui fut la toute première avenue à devenir piétonnière au Canada.

Une centaine d’entre eux ont répondu à l’appel: des commerçants, des résidants, des fonctionnaires…

Et les idées ont fusé: on voulait des activités extérieures hivernales, un musée national des sports, on a suggéré d’en couvrir une partie pour se protéger de l’hiver, d’en chasser les cyclistes, de les inclure, d’ouvrir l’édifice de Radio-Canada/CBC à la rue pour créer une interaction avec les passants, d’y ajouter de la verdure, d’en faire un tremplin pour la relève musicienne…

Lire plus.